Falaise au ventre

Le corps est-il un paysage habité ? Existe-t-il un paysage qui corresponde au  corps que l’on habite ? En incarnant la falaise, de ses effondrements à ses plis et  ses replis, de sa force verticale à ses failles et ses effondrements,  l’auteur interroge la possibilité d’habiter et de dire encore le monde.  Cette Terre qui nous porte et se désagrège, dans une perte  progressive de repères, nous permet-elle d’accoucher encore de  mots?  Entre mythologie, biologie cellulaire et géologie, toutes  espèces  côtoyées et confondantes, c’est tout un corpus de mondes  convoqués qui entrent en résonance. Falaise au ventre ou la  mutation  d’un monde, d’un corps, d’une langue pour rester vivants.


 

14 euros

 


plissée de voile

 

mariée au vide

à bout de

falaise

poussée vers l’ouvert

où sauter

où rejoindre

les bouts morcelés

des côtes en toi

le désir d’être entière face

à la mer