Partir, naviguer, arriver et autres constructions pas fatalement intempestives
Le départ, l’exode, la faim, le désir une humanité depuis ses origines, une place où être, une nouvelle langue à apprendre, la vie à continuer, à construire toujours...
Partir, naviguer, arriver et autres constructions pas fatalement intempestives évoque les longues migrations de l’humanité poussées par la peur, la guerre mais aussi la curiosité, le désir de voir ailleurs dans le mouvement même de la civilisation.
Un extrait lu par Rémi Checchetto à écouter ici
15 euros
On avance
notre geste le plus beau
notre geste le plus haut
le plus incandescent
est d’avancer.
On utilise nos mains qui sont sous notre corps. Et ces mains-là touchent et vibrent, s’émeuvent, se meuvent, trouvent, tremblent. Voilà nos outils. On est les entêtés. On se guide sans boussole ni carte. On est animal d’instinct. On est amiral sans navire. On est le monde en nous. On emporte le monde avec nous.